© Géraldine Bruneel

Centre aquatique de Basse-Goulaine

Basse Goulaine Loire-Atlantique (44) - Pays de la Loire

Reconnaissable à son double profil, parallélépipédique et ondulant, le centre aquatique de Basse-Goulaine est adossé à un bois urbain. Son maître-mot est la convivialité : il offre un bassin sportif de 25 m, un bassin d’apprentissage, un bassin ludique avec cascade et alcôves massantes ainsi qu’une pataugeoire sous forme de lagune de jeux.

Maîtrise d'ouvrage
SIVU de Basse-Goulaine et de Saint-Sébastien-sur Loire
Maîtrise d’œuvre
Architectes
— Mandataire, économie, paysage, acoustique, VRD  : AP-MA architecture

Bureaux d'études

BET BET fluides
Soja Ingénierie
BET BET structure
Serba
Surface
2515 m2 (hors locaux techniques)
Coût des travaux
8.7 M€ (valeur 2013)
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COMPOSITION EN CLAIRIÈRE

Le centre aquatique fut conçu selon une composition en clairière. À l’ouest, la « forêt urbaine » des Gripôts fait lisière. Il occupe le centre de la parcelle, dont la forme triangulaire dynamique pointe vers l’est. Le carrefour aménagé matérialise le début de la zone d’activité du pôle sud. Le parking assure un rôle tampon pour protéger les utilisateurs de la circulation. Cela permet à l’ensemble du hall des bassins d’être agréablement exposé aux frondaisons, tout en tournant le dos aux nuisances routières, visuelles et sonores ; de faire bénéficier au bassin de nage d’un éclairage nord-ouest, idéal car, comme il se doit, bien tempéré ; enfin, d’offrir au bassin de détente ludique la meilleure luminosité, au prix d’un élégant déhanchement solaire du bâtiment vers le sud.

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DU BOIS AVANT TOUT

Cet équipement sportif, très économe en matériaux, privilégie la chaude matière du bois dans ses bardages. Il est par ailleurs composé de deux volumes de tailles différentes. Le plus petit, modelé à l’image de l’habitat pavillonnaire alentour, s’encastre en profondeur dans l’autre, le plus haut, rappelant les sobres et grands volumes des hangars industriels et commerciaux voisins. La complexité graphique du volume bas, marquée en façade, se retrouve sur la face intérieure du hall des bassins. Cette animation spatiale sert aussi de protection acoustique. La façade urbaine de ce centre aquatique, animée de transparence et d’opacité et organisée en trois plans, est ainsi facilement repérable, y compris de nuit.

© Géraldine Bruneel

PLAFOND NUAGEUX

À l’intérieur, l’aménagement de couloirs courts et rectilignes rend les circulations fluides et claires. Au cœur du bâtiment, un patio public, aménagé dans l’esprit d’un jardin japonais sec, fait bénéficier à l’ensemble d’un appréciable éclairage naturel zénithal. Le nuageux plafond du hall des bassins, décoré d’un jeu tout en courbure de cercles et d’ellipses, répond aux effets visuels produits par son système de pare-soleil, dont les rayures, striures et autres zébrures d’ombre et de lumière révèlent l’architecture et jouent avec des transparences sans cesse renouvelées.

« C’est un équipement au top. AP-MA architecture a parfaitement répondu à nos attentes. C’est très positif. Nous envisageons d’ailleurs d’autres investissements en termes d’expansion »

Alain Vey, août 2013

Alain Vey est maire de Basse-Goulaine depuis 2007 et président du SIVU de Basse-Goulaine et de Saint-Sébastien-sur Loire depuis sa création en 2009.

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Plan

Développement durable

25 %

Part de réduction du coût d’exploitation par rapport à une solution 100 % gaz, avec déshumidification par modulation d’air neuf, sans traitement à l’ozone

Conception bioclimatique

2,3  M€

Économie en eau et en énergie sur 30 ans grâce au traitement à l’ozone

Gestion de l'eau

Désinfection à l’ozone des eaux de bassins : l’ozone a un pouvoir de désinfection en détruisant l’ensemble des polluants présents dans l’eau (virus, bactéries, matières organiques, etc.). Il est jusqu’à 10 fois plus puissant que le chlore. L’intégration d’une désinfection à l’ozone traitant une partie des eaux filtrées réduit significativement les effets néfastes du chlore (odeurs, irritation des muqueuses) et détruit les chloramines, permettant ainsi la réduction l’apport d’eau de 25 % par rapport à une solution sans traitement à l’ozone. Le traitement à l’ozone permet d’utiliser le chlore, uniquement pour obtenir un résiduel minimum réglementaire qui rendra l’eau désinfectante. 60 000 m3 d’eau seront ainsi économisés sur 30 ans.

1,2 M€

Économie en énergie sur 30 ans grâce à la chaufferie biomasse et à la déshumidification thermodynamique

Gestion de l'énergie

— Chauffage biomasse : 65 % de la chaleur produite. La chaudière biomasse utilise un combustible organique végétal pour la production de chaleur. Le bois sous forme de pellets constitue la ressource biomasse retenue pour ce projet. L’émission de CO2 est ainsi divisée par 2,5 par rapport à une solution 100 % gaz. 10 000 tonnes de CO2 seront évitées sur 30 ans, soit 100 000 000 km en Clio = 2 500 fois le tour de la Terre.

— Déshumidification thermodynamique de l’air. L’intégration d’une pompe à chaleur électrique à la centrale de traitement d’air du hall des bassins permet d’assurer à elle seule le maintien en température de l’eau des bassins. L’intérêt de ce type de déshumidification est aussi de limiter les entrées d’air froid en maîtrisant l’humidité dans le hall des bassins tout en réduisant le recours à l’utilisation d’air neuf. Les besoins de chauffage seront réduits de 40 % par rapport à une solution sans déshumidification thermodynamique de l’air.