Projet non réalisé
Quand les patinoires se referment sur elles-mêmes, privilégiant l’abri et la confidentialité, le projet architectural de la patinoire de Saint-Etienne s’affirme par une volonté assumée d’ouverture sur la ville et de dialogue avec la lumière naturelle.
A l’Est, les ouvertures accueillent les lumières du matin, avec volonté de maitrise des apports par des dispositifs d’occultation modulables. Le public de l’accueil et de la cafétéria bénéficiera en arrière-plan d’une vue lointaine sur les montagnes.
Au Sud, les ouvertures en partie arrière haute des gradins génèrent un apport lumineux sans nuisances, dans l’abri du talus du plateau ferroviaire.
A l’Ouest, le parvis et les transparences reconnues, laissent vivre un échange avec la petite piste, à partir d’un gradinage proposé comme un temps de repos aux personnes circulant autour du pole modal.
La puissante symbolique de la couverture végétale conforte la présence bienveillante de l’identité de l’équipement. Des arêtes et des pans coupés, tracés comme l’écriture cunéiforme d’un graveur de glace sur une parois de banquise, sur les formes émergées d’un iceberg, décrivent les promesses possibles d’une apesanteur offerte par la glisse sur glace. Ses reflets scintillants se conjuguent avec les nuances du ciel, comme le font toutes les surfaces de l’eau.
Images : AP-MA Architecture
